Réclame Action a pour objectif de développer leur communication afin d’étendre leur influence. Pour cela, il est nécessaire de définir son public cible. Il en existe beaucoup, mais nous avons déterminé 4 cibles internes (les salariés, les bénévoles, les adhérents et les sympathisants) et 3 cibles externes (les usagers du web, les téléspectateurs et les écologistes)
Interne :
Salariés : Ils fédèrent l’association, planifient les actions.
Bénévoles : Ils effectuent les mêmes tâches que les salariés, mais ne sont pas payés.
Adhérents : Ils ont rejoint l’association car ils partagent les mêmes idées et participent activement aux actions. Ils peuvent aussi faire des donations.
Sympathisants : Ils n’ont pas rejoint l’association mais partagent les mêmes idées et valeurs.
Externe :
Les usagers du web :
Composé en extrême majorité d’une population jeune (-40 ans), ils sont exposés en permanence aux publicités, notamment avec les bandes publicitaires sur les sites, les publicités personnalisées, les pubs sur YouTube, les interruptions sur Spotify, les annonces sponsorisées sur Instagram, voire même les vidéos sponsorisées sur YouTube,etc. De plus en plus de services sur le Web offrent des abonnements qui permettent d’éviter les pubs en échange d’une somme d’argent (YouTube Red, Spotify Premium). L’omniprésence de la publicité en ligne pousse de nombreux utilisateurs à utiliser des moteurs de recherche alternatifs (Opera) ou à télécharger des bloqueurs de pub (extension Ad Block sur Chrome). Néanmoins, cela a poussé Google à limiter l’impact des “ adblockers” dès l’an prochain, ce qui risque de pousser nombre d’utilisateurs à se diriger vers les moteurs alternatifs comme cités ci-dessus (Opera, Firefox, etc.).
Les téléspectateurs :
La télévision est un média encore très populaire, peu importe la tranche d’âge. De nos jours, les programmes télévisés sont sans cesse interrompus par des publicités, et cela provoque une certaine frustration auprès des téléspectateurs qui sont soumis à rester devant cette pub afin de continuer leur programme. Les séniors sont moins impactés, car les programmes qu’ils regardent sont déjà régulés (Les chaînes du groupe France Télévision ou Arte n’ont plus de pub après 20 heures.).
Les écologistes :
La philosophie dont s’inspire Réclame-Action se rapproche des idéaux et actions promues par les écologistes, notamment en termes de consumérisme et de décroissance, puisque ces idées, si elles se focalisent avant tout sur une réduction de la consommation des biens, conduiraient à terme à une réduction inévitable de la publicité associée à ces mêmes biens. De plus, les gens qui se revendiquent de la mouvance écologique semblent, de manière générale, plus enclins à rejoindre des associations et à militer, ce qui permettrait de fédérer le mouvement de Réclame-Action, en apportant non seulement de nouveaux membres et bénévoles potentiels, mais également des donateurs qui souhaiteraient soutenir cette cause.
Néanmoins, même si le public écologiste semble être une cible intéressante, il convient de rester prudent face à une potentielle association avec cette cible, car de nombreuses associations écologistes ont effectué des actions que le grand public n’apprécie guère, avec récemment les actions de “Stop Oil Now” et ses attaques contre les musées, ce qui a eu pour effet de décrédibiliser les actions écologiques et les membres de ces associations
Instagram :
Instagram dispose de trois outils phares : Les publications pour alimenter une banque d’images, les stories et les réels. Réclame-Action pourra donc partager du contenu beaucoup plus visuel avec des messages forts grâce aux publications et communiquer directement avec ses abonnés pour informer ou dénoncer lors de différentes actions via les réels ou les stories.
Tik Tok :
Ce réseau est le plus récent d’entre tous, et se focalise uniquement sur la diffusion de courtes vidéos, qui peuvent être réutilisées. Malgré son apparition récente, il est rapidement devenu l’un des réseaux les plus utilisé dans le monde, avec une popularité sans précédent. Principalement utilisé par les jeunes, il nous permettrait de nous faire connaître par cette cible tout en restant dans les tendances. L’usage serait le même qu’Instagram.
Twitter :
Le réseau social le plus en vogue en ce moment, fédérant des centaines de millions d’utilisateurs actifs, ces derniers peuvent exprimer leurs idées et leurs avis (en bien comme en mal), grâce aux systèmes de threads (des fils de messages), de hashtags, qui permettent de définir le contenu de notre message et enfin de retweet, qui s’apparente au bouche-à-oreille, en permettant de partager un tweet sur son propre compte. Néanmoins, Twitter souffre actuellement de son acquisition par Elon Musk et de l’introduction de Twitter Blue (abonnement mensuel à 8$ /mois), qui permet d’avoir un compte certifié et donc une meilleure visibilité des tweets (à noter qu’à la rédaction de ce texte, Twitter Blue a été suspendu suite à de nombreuses polémiques et usurpations d’identité).
Facebook :
Déserté peu à peu par les jeunes, Facebook reste un réseau social solide car c’est lui qui a popularisé le genre. Ces dernières années, le réseau connait une certaine popularité auprès de la génération X (1960 – 1980). Il offre la possibilité de créer des groupes, ce qui nous permettrait de communiquer avec nos adhérents et de les informer de nos futures actions. Il nous permettrait aussi de garder contact avec un public plus mature qui n’est pas présent sur les autres réseaux.